CORRECTEUR ET TUTTI QUANTI


 

« Ah bon… le correcteur n’est pas un magicien ? Il ne réécrira donc pas complètement le texte ? »

 

Le maquettiste assure la mise en page. Le rewriter réécrit le texte.

Le correcteur corrige.

Si vous cherchez un remaniement global de votre document (synthèse, développement, ordonnancement de l’énoncé, hiérarchisation des informations, angle du point de vue à déterminer etc.), il faudra vous tourner vers un rewriter, autrement dit en français  : celui qui réécrit.

 

Le correcteur change, si besoin, l'ordre de certains mots ou la construction de la phrase et propose des reformulations. Il ne remanie pas le fond du propos.

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« Peut-on corriger une discipline qu’on ne connaît pas, où l’on n’est pas spécialiste ? » 

 

C’est un peu comme si un expert-comptable devait connaître tous les métiers pour lesquels il exerce son art ou si une coiffeuse devait apprécier toutes les situations au cours desquelles ses clients se produiront avec la nouvelle coiffure… 

En fait, la plupart des textes confiés couvrent des domaines inexplorés, des recherches innovantes, des propositions originales. Un correcteur rigoureux doit avoir : 

la prudence de chercher sur internet les bonnes infos et les comparer au texte initial,

l’exigence de proposer plusieurs reformulations s’il n’est pas sûr du sens exact, 

et, au final, le bon sens de contacter son client en cas de doute

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« Pourquoi un correcteur attitré est-il le bienvenu malgré les correcteurs automatiques ? »

 

Ou comment éviter : « pour que tu es le tant d’envoyer ton poing de vu ».

En effet, le correcteur automatique a parfois du mal à distinguer selon le contexte :

« abjurer » ou « adjurer » ? 

« conjecture » ou bien « conjoncture » ?  

« décade » ou peut-être « décennie » ?

« quand » plutôt que « quant » ?

« cultuelle » ou « culturelle » ?

« vieux » ou bien « vétuste » ?

regardez les (enfants…)/regardez-les (enfants ou adultes…) ?

 

et pouvoir choisir assurément « une espèce de… » au lieu de « un espèce de… ».- « Pourquoi privilégier la correction sur documents-papier à l’ère informatique ? »

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« Pourquoi privilégier la correction sur documents-papier à l’ère informatique ? »

 

Le clic est capricieux, impétueux, peut échapper et tout est à saisir à nouveau ! On voudrait surligner trois lettres et voilà toute la phrase qui se trouve grisée. La petite minuscule se voudrait transformer en majestueuse majuscule… or c’est la police qui se métamorphose. On prévoyait d’inverser un mot dans la phrase, hélas voilà le document volatilisé… au secours ! Quant à la petite boucle bleue qui tourne indéfiniment, si on donne deux ordres contradictoires simultanément à l’ordinateur !

 

Qui n’a jamais été victime du bug (ou bogue) imprévisible lance la première pierre…

 

Le crayon (ou le stylo) trace sa route et suspend son vol, atterrit en piqué, ou jongle avec la feuille plane. Il organise les flèches, raye proprement, dessine une marge permettant de distinguer le texte initial du corrigé. Il biffe, rature, souligne, renvoie proprement (à la ligne au-dessus ou au-dessous), surligne, sépare, accroche distinctement. Cela vous assure une meilleure lisibilité du document rendu et permet de gagner du temps, donc allège la facture.